Iidia Ikorndottir

Iidia n’a jamais connu ses parents biologiques. Illégitimité, pauvreté, etc., ce ne sont pas les raisons qui manquent pour pousser des hommes à abandonner leurs progénitures. Et elle faisait parti de ceux là.

Laissée, encore bébé, à la bienveillance des Esprits de la nature, elle fût recueillie par un groupe d’animaux qui observaient la scène, des écureuils. Une fois toutes présence humaine disparue, les rongeurs se précipitèrent sur le panier et usèrent de toute leur habileté pour le transporter hors de danger. Ils construisirent un berceau pour l’enfant dans la cime des arbres, en consolidant comme ils le pouvaient pour que le petit d’homme ne tombe pas au sol. C’est au milieu des sciuridés qu’elle grandit, imitant sa famille d’adoption. Elle apprit se déplacer dans les arbres, se nourrissaient de graines et de baies, et protégeait quand elle ses frères et sœurs de certains prédateurs.

Au cours de son cinquième printemps, un bruit suspect provenant de la pinède attira l’attention d’Urho Arvidson, un chasseur en train de concourir pour la Grande Traque. Après une brève inspection des alentours, le Norn trouva le nid des écureuils avec l’enfant. Malgré la réticence de l’enfant, Urho descendit avec la jeune fille dans les bras et la ramena à Hoelbrak en guise de seul trophée.

Il la prénomma Iidia, dérivé du prénom de sa femme Lyydia, mais ne lui donna pas le nom de Urhodottir, comme le voudrait la coutume, car la fille n’était pas la sienne. A la place, il choisi Ikorndottir, la fille des écureuils. Durant son enfance, ce rappel à son origine, fût un fardeau. Elle fût mise à l’écart de la communauté Norn, les autres enfants même se moquant d’elle (y compris la petite Nezzar, c’est dire ). Et son végétarisme ne l’aider pas non plus. Mais elle ne ce souciait pas trop de cela, préférant passer ses journées en forêt, à découvrir encore plus la faune et la flore des Cimefroides, seule ou en compagnie de son père.

C’est donc naturellement que devenue grande elle fît partie des Rôdeurs. Son agilité et sa connaissance de la nature, l’aider à se déplacer dans les bois comme si elle ne rencontrait aucune obstacle. Elle avait également appris à se servir d’un arc sous la tutelle de Urho mais ne s’en servait que dans des cas extrême envers les autres animaux. A l’approche de sa 24ème année, elle allait maintenant passer l’épreuve de la Grande Traque et prouver au reste des Norn que l’Esprit de l’écureuil valait bien l’un des quatre grand Esprits


(Une petite refonte de l'historique pour enrichir un peu celui ci )

Edgard Rice Burroughs a hésité à écrire cette histoire...mais finalement il a opté pour des singes...allez comprendre...le cri de l’écureuil ne rendait pas pareil surement.

Je suppose qu'elle ne se sépare jamais de son fidèle écureuil de la jungle, Cheetah Nutellah ?

Que l'Esprit de l'écureuil veille sur toi et qu'il t'inspire lors des prochaines récoltes de noisettes...

bin oui, le nuttella, en parler c'est bien, en manger, c'est mieux.

(Le début ici )
Tranquillement installée chez elle, en train de réparer ses armes, la jeune rouquine entendit son nom scandé à l'extérieur. Sans plus attendre elle se précipite sur le perron pour voir qui la demande. Elle aperçoit alors au loin son "amie" cuisinière qui s'approche à grand pas, les bras chargés de mets en tout genre (et même de la viande, n'ayant vraisemblablement pas compris le concept du végétarisme).

Oh non, pas encore, pensa t'elle en serrant instinctivement son ventre. Vite une idée.

Tout en réflechissant, elle regarda autour et aperçu dans leur enclos, ses différents compagnons, résultat de longues heures de capture et de dressage.

- C'est eux ou moi, et eux je pourrais toujours en trouver d'autres.

A peine était-elle arrivée à cette conclusion que la légendaire Norne arrivait à sa hauteur.

- Quelle joie de te voir ma chère. Cela fait un moment que nous ne nous étions vue. Quand j'étais tombée malade, si je me rappelle bien, où tu m'avais tenu compagnie.
Comment vas tu depuis le temps ?